
les montres mécaniques
Depuis des temps immémoriaux, l'homme a ressenti la nécessité de mesurer le passage du temps et donc de cette façon prévoir les changements climatiques qu’imposaient l’alternance des saisons, et ainsi de déterminer la meilleur époque pour les cultures ou pour trouver un abri plus approprié pour se protéger contre les vicissitudes du climat etc. et ainsi il inventa le cadran solaire. Au tout début, un simple pieu enfoncé dans le sol qui par la position et la longueur de son ombre lui donnait des indices, même si pas encore très précis, de ce qui serait la succession des phénomènes naturels. Avec l'étude et l'observation il se perfectionna, par exemple en faisant la distinction entre les heures égales et inégales, il découvrit l'équation du temps et arriva finalement à l'astrolabe. Toutefois, la nécessité de créer une montre, pas nécessairement plus précise, mais si, obligatoirement plus maniable fonctionnellement parlant, l'amena à développer certains appareils dotés d’un mécanisme autonome beaucoup plus sophistiqué, pour finalement inventer la montre à engrenage et roues dentées.
Il semblerait que la première horloge mécanique dont on a constance fut inventée par l'Anglais Richard Wasigford, abbé de Saint-Alban en 1326. Vers la fin du XIVe siècle, on installa au musée du Louvre à Paris une autre horloge un peu plus évoluée et a partir de là elles ont commencé à proliférer sur tours, clochers et bâtiments officiels. À partir du XVIIe siècle commence la fabrication et la popularisation des montres de poches ou gousset dont Peter Bell de Nuremberg fut le premier créateur,